6/21/2011

Manga in a band

Rapide info vu sur l'émission J-Melo (sur NHK tous les lundis, l'émission passe d'ailleurs aussi sur nolife). Un projet bien sympa qui a vu le jour.

Pour info J-Melo est l'émission musicale de NHK et y passe régulièrement pas mal d'artistes japonais qu'ils proviennent de la J-pop ou d'autres genres musicaux. Par exemple j'y ai découvert Kazumi Watanabe , guitariste de jazz de folie. Vous pouvez aller pleurer sur vos doigts de paralytique ici (clic)
ou juste mater la vidéo la dessous:





Je reviens au sujet, une des invité de l'émission du 06 juin (ouais ça date), Ai Takekawa (entre autres), c'est la fille qui chante le dernier ost de fin de Inu Yasha pour situer, avait présenté son projet de
manga in a band (clic)

En clair, vous êtes musicien ou dans le milieu et vous voulez monter un groupe avec d'autres inconnu de par le monde, ben vous envoyer votre candidature et l'histoire de votre groupe chapoté par la miss Takekawa se retrouve en manga en parallèle. Fini la télé réalité! place au manga réalité, et ça reste d'être vachement plus cool que dans la vraie vie. Ce concept devrait être adapté pour toutes les activités et j'espère que ça ne sera pas qu'un coup d'essai.
Il n'y a qu'à lire Legend of Koizumi pour voir à quel point un manga peut rendre un homme politique qui joue du mah-jong peut être rendu badass pour s'imaginer qu'un comptable a plus à gagner en charisme dans un manga qu'un glandu à passer à la télé.




Edit: la taille de la video est correct sur mon PC mais la vue est coupé de moitié par la barre sur le blog, je vais voir à redimensionner la page complète.

5/22/2011

Matsuri

Le matsuri ça veut dire gigateuf en japonais (en fait c'est juste fête mais avec mon objectivité légendaire et impartiale on dira que c'est gigateuf).

Matsuri: 祭り(つり) fête, festival. Le fait que le verbe d'origine matsuru: 祭る(まつる) veuille dire vouer un culte nous explique l'origine de la fête et du festival au Japon (en gros comme chez nous, un truc religieux)

Dans certaines fêtes le mot fait parti intégrante du nom (ex: hina matsuri, la fête des poupées, ou des filles), d'autres fois non, et une fois oui mais tout seul. Ce festival qui survient au milieu de l'été est savamment nommé: matsuri!

Oui donc ça veut juste dire qu'il y a un gros festival sur 3 jours à Tokyo, et que je n'ai aucune idée de ce qu'il représente, ni de son nom d'origine mais que pour tout le monde c'était matsuri et c'était assez gros. M'embêtez pas, j'ai assez de photos pour avoir le temps de m'enfuir devant vos caillous.

ça c'était du haut de mon perchoir, où je faisais frire des frites pour nourrir la populace

Mis à part le côté religieux, il y avait là tous les stéréotypes du matsuri traditionnel.

Vous pouvez voir le nom d'un des restos (biiiiiiiiiiiip) où je bossais, si vous êtes français n'y allez pas, c'est un gros plan enfilade pour japonais friqués qui ignorent ce qu'est la bouffe française. Il y en a beaucoup comme ça, surtout dans les quartiers expat de Tokyo.


Nota: la scène de concert ne fait pas partie du concert traditionnel. Si vous avez déjà lu un manga qui se passait à cette époque, vous voyez très bien ce que je veux dire (pas de concours mangeur du plus grand nombres de bol de riz, désolé). L'ajout de la modernité y est très amusante. Un couple ou groupe de potes mixte kimono+jean-t-shirt,

une fille en kimono et geta avec son portable, le mec en kimono et un gros appareil photo. Sachant que tous ces gens de tous horizons ainsi vêtus sont venu en métro au milieu des écolier(e)s et des salaryman. C'est exactement la même pour hanabi au passage (Hanami était moins concerné par le fait qu'au prix du kimono, on va éviter de se rouler dans l'herbe avec...) Le gens boivent, bouffent des takoyaki, boivent, jouent avec leur gamins à gagner des poissons rouges:

des poissons rouges tournent en rond dans un bassin et avec une épuisette en papier il faut attraper le poisson. Je ne sais pas si vous avez une idée du coefficient de rupture du papier baignant dans l'eau, mais en général, tout petit qu'il soit c'est l'instinct de survie du poisson rouge qui gagne. En général le gosse essaye, trépigne, puis c'est papa ou maman qui vient finir le boulot et se trimballer un sac plastique plein d'eau avec un poisson pendant tout le reste du festival. Franchement, qu'est ce qu'on vient piailler sur les différences culturelles de part le monde, zéro différences d'un côté ou de l'autre du globe.

Beaucoup d'étrangers, ça se passe à Azabujuban, le quartier des ambassades, entre autres. Personnellement, je trouve ce quartier insupportable dans son étalage d'argent, de mépris et de mentalité. C'est assez choquant de voir une maid japonaise ou des Philippines faire la garderie de 3 têtes blondes beuglantes et désobéissantes. (Alors quand tu vois que le père se pinte la gueule à côté et essaye de choper une midinette en jupe courte -véridique- Le Japon n'est plus un pays du tiers-monde mais tous les expats qui sont y arrivés et restés dans les années 80 se croient en pays conquis et n'ont pas changé leur mode de pensée colon. (Et colon est exactement le mot approprié... dans tous les sens du terme!).

Des filles en kimono se balladent avec des parasol ou des éventails. Il y a du bruit. Quand le soleil commence à se coucher les familles rentrent et ne restent que les autres, qui ont tendance à préférer la bière au takoyaki à cette heure de la journée. Vers 23h, soit un peu avant l'heure du dernier métro, mais quel hasaaard, les flics commencent à ratisser et conseiller aux gens de rentrer à la maison. Ce qui se fait plus ou moins rapidement. Pendant ce temps là les GO (genre moi pour l'occasion) commencent à ranger, nettoyer et ériger une montagne de détritus divers MAIS triés, attention.

Ouais là ok, ça en a pas l'air mais c'est trié dans les sacs.

J'ai perdu pas mal de photos sur l'évenement, des photos sur la fin du festival, les combini du quartier à court de bière (what?) et d'autres photos du festival. Si vous savez si c'est possible de récupérer les photos qui deviennent noires sur la carte sd ou sur le telephone, je suis preneur de la solution.

5/04/2011

Hanabi

Alors, après cette brève pause, (Ouch nan Aie pas taper pas taper), donc cette longue pause… parlons du seul évènement typiquement japonais auquel j‘ai eu la joie d’assister: hanabi.

Vous pouvez remercier mon téléphone tout moche mais cette photo résume bien l'évènement:
1- comme tous les évènements on arrive en retard
2- un feu d'artifice
3- du kimono, des geta et des couettes kawai (mais ça vous vous y attendiez en trainant ici nan?)

(je peindrais un portrait du travail au japon et des opportunites d’embauche au Japon plus tard…encore...)


Hanabi ou 花火 (はなび) de :fleur et de :feu.


En gros imaginez: vous soufflez dans un un pissenlit en feu, multipliez la taille par 10 000 et masturbez vous avec toute votre spartiate réserve devant cette étalement de puissance majestueux. Bref, le hanabi c’est le feu d’artifice au Japon.

Je me souviens des feux du 14 juillet en France, on se rassemble devant l’église, le parc, la mairie ou une colline voisine pour apercevoir les feux, et surtout on se dépêche pour ne pas rater l’évenement qui ne se produit qu’une fois dans l’année.

Au bord de la plage c’est l’idéal, on s’installe avec sa boisson un peu avant et on savoure le spectacle.

C’est un peu la même au Japon, à quelques différences près (les plus perspicaces auront remarqués que je apprête, tel l’éléphant ayant ingéré 3 quintaux de pruneaux, à chier allègrement sur la conception européenne du feu d’artifice).


La premiere et de taille, c’est le temps; entre 1h30 et 2h…

Donc on peut arriver à la bourre, faire son chiant pour trouver une place sympa, déplier la nappe et sortir les verres et les canettes. Et les 2 heures c’est non-stop hein. (On peut même se fendre le luxe de se barrer avant si on veut, c’est dire.)

J’en vient directement au second point: comme ça dure loooooongtemps, on bavarde, on papotte, on picole. Hanabi, c’est hanami (clic clic) de nuit en flashy avec les bruits en plus.

Et du coup je me pause la question, qui en France a décidé qu’un feux d’artifice devait durer 15 minutes? Je veux dire, même si c’est une question de coût, ça coute rien d’entretenir un peu le suspense en rajoutant un peu de musique, ou en prenant un peu en longueur pour pouvoir caler un feu un peu chiadé, on est pas obligé de faire un remake de la guerre du Viet-Nam sur le finish à chaque fois non plus. A part quelques moments qui frolaient l’apocalypse, l’ambiance générale était très posée, avec des pauses de 30 secondes - 2 minutes entre les séries.

Je veux dire, les mecs se font chier à essayer de refaire des kanji avec les explosions, allez pas me faire croire que c’est compliqué de reproduire un coeur ou une putain d’étoile! Alors pourquoi??

Ensuite j’avoue, il y a des trucs chiants… Le cerveau des japonais se transformant en peluche des qu’un truc choupi-kawai se produit, je vous raconte même pas tout ce qu’un couple peut débiter comme connerie pendant 2 heures de feux d’artifice…

Mention spéciale pour le すごい qui en pratique se lit plutôt すごおおおいい!!

Et avec un ratio exclamation explosion qui tangente le 1.


Bon allez, enjoy: pour info hanami s'étale durant tout l'été partout dans le Japon, ici vous avez droit à hanami vue sur la baie de Tokyo.












3/26/2011

Je n'ai pas posté depuis bientôt un an: beaucoup pris par le temps et les déplacements et je m'en excuse. Je compte y remédier et j'ai déjà de quoi alimenter la roue encore un moment.

Je fais un encart à mon emploi du temps pour une raison évidente. Le Japon fait face à une crise d'ampleur historique. Loin de ressaser tout ce que vous pourrez déjà apprendre ou désapprendre en allumant votre télé ou votre routeur, je vais me contenter d'info purement pratique.

Si vous comptez aider, je vous propose d'e participer au projet Tsunami, initié par de nombreux illustrateurs.



ou bien directement: http://cfsl.net/tsunami/

Fin le 10 avril
 
... seems a single step may lead far from the single step